27 juin 2024
La culture offre également le moyen d'exprimer sa créativité, de se forger une identité propre et de renforcer ou de préserver le sentiment d'appartenance à la communauté. Les expériences culturelles offrent des occasions de loisirs, de divertissement, d'apprentissage et de partage d'expériences avec d'autres.
Le mois de juin est le premier mois de l'été, un mois de célébrations, de découvertes et de plaisirs. Chez les jeunes, le mois de juin peut avoir plusieurs significations : les vacances qui commencent, le mois fatidique des examens, le mois de la fête. Que vous soyez amateur de musique, de sport, de cinéma ou simplement de bonnes vibrations estivales, il y a quelque chose pour tout le monde. Juin de cette année signifie le début de l’Euro 2024 pour les amateurs de football mais, aussi, le mois de la fête : le 21 juin la fête de la musique, le 24 juin les feux de la Saint-Jean.
Les feux de la Saint-Jean sont une tradition ancienne, célébrée dans de nombreux pays, notamment en France, en Espagne et au Canada. Cette fête païenne célèbre le solstice d'été avec de grands feux de joie, des danses, des chants et des festins. C'est une soirée magique où l'on peut presque sentir la chaleur de l'été à venir.
La fête de la musique, événement emblématique, transforme les rues, les parcs et les places publiques en scènes de concert géantes avec des musiciens amateurs ou professionnels. Tout le monde se réunit pour célébrer la musique sous toutes ses formes. Il faut savoir que le fête de la musique se célèbre le 21 juin, généralement premier jour de l’été, dans une centaine de pays.
Mais du coup, pourquoi le 21 juin ? Si on creuse l'histoire récente, on tombe sur l'Américain Joel Cohen qui, en 1976, travaillait pour France Musique. Il propose la création des Saturnales de la musique qui auraient lieu aux deux solstices, les 21 juin et 21 décembre.
Mais c'est en 1981 que cette fête s'inscrit dans l'histoire culturelle de la France. Directeur de la musique et de la danse, Maurice Fleuret déclare à l'époque que « La musique sera partout et le concert nulle part ! ». Pour lui, la révolution est en marche et donnera la voix à tous les genres de musique : « une libération sonore, une ivresse, un vertige qui sont plus authentiques, plus intimes, plus éloquents que l’art », déclare-t-il.
L'année suivante, suite à une enquête, on découvre que cinq millions de personnes dont la moitié sont des jeunes, jouent d'un instrument de musique. Alors Jack Lang, ministre de la Culture, Maurice Fleuret et Christian Dupavillon, architecte-scénographe et membre du Cabinet, imaginent ensemble une grande manifestation populaire qui permettrait à tous les musiciens de jouer et de se faire connaître, le temps d'une soirée festive.
Le 21 juin 1982, naquit la toute première fête de la musique. Une fête gratuite, ouverte à toutes les musiques, sans hiérarchie de genres et de pratiques, et à tous les Français. Des kiosques aux jardins, en passant par les rues et les gares, la musique s'installe partout, le temps d'une soirée magique. On vit dans une atmosphère incroyable. Des professionnels aux amateurs et de la musique quel que soit le genre, du jazz au rock en passant par les musiques traditionnelles, tout le monde est au rendez-vous. C'est une vraie réussite populaire qui commencera à s'exporter par la suite à l’occasion de l’Année européenne de la musique en 1985.
Avec l’arrivée du mois de juillet, c’est le moment que nous attendons avec impatience tout au long de l’année, celui des grandes vacances. Prendre le temps de regarder, d’écouter, de lire, de rêver, de dormir, de voyager, de flâner, prendre du temps avec ses amis. Toutes ces petites choses qui, parfois, nous paraissent une perte de temps peuvent s’avérer fructueuses. Il s’agit de faire, le plus possible, le vide de ce qui brime l’élan de la vie en nous.
Sur ce, je vous souhaite, chers lecteurs et lectrices, de bonnes vacances.
Jean-Jacques Haffreingue
Président du comité UAICF Est